Si les mots s'écoulaient Comme cet instant, Que resterait-il ? - Alors, Écoute la rumeur des vagues Qui s’étire devant nos yeux, jusqu’au Bleu de l’horizon. Vois le tumulte des feuilles Qui s’agite avec grâce au sein de la verdure Et taillade des tronçons de ciel si éphémère.
Si les mots étaient calés Comme les pieux de ces pieds humains, Que resterait-il ? Oh ! - Alors, Regarde comme l’esprit de l'homme se flatte Entre les rameaux de lumière et de sons, Dispersant toujours des verbiages insouciants Vers un soleil rutilant de colère aux horizons meurtris.
Et la nature indomptable efface des pas de l’infini Ces instants de vie passagers Qui défilent. Ils défilent toujours, presque transparents, Puis ils S’enfuient, s’enfuient seulement vers un autre moi.
Alors écoute... ...Et observe... ...À nos yeux se déploie... ... Éternellement...