Tout bas, tout doucement Les murs fredonnent au soir des nids de silence. Et je les ombrage de feuilles et de sons Lorsque vacillent les lumières du jour.
Au matin je tapisse leurs fonds du duvet de mes mots, Un à un je recueille les brindilles d'une joie D'une allégresse éphémère qu'ont parfois mes doigts.
Au soir je balaye des déchets encombrants Qui s'y couchent sans invite, et j'y pose Un pétale de couleur, une note pour Dorloter ces nids de silence, Puis tranquille j'écoute s'étirer leur repos. Alors, pour moi c'est Bonsoir! Evelyne Katz 30.10.2005