Des ères révolues Des jours écoulés Qui gouvernaient Nos routes tracées Tapissées d'ombre et de foudre Dans la maison de mon père Sous l’aile orageuse parfois du Dieu d’hier.
Dans leur nid de pierre A l’ombre somnolente des arbres Reposent le père et la mère.
Au-dessus de leurs couches, Entre d'épais nuages sombres encore, Le Dieu d’aujourd’hui dissimule toujours Son visage dilué hier dans une torpeur glacée.