L’été flambe tout safrané. Le jaune règne en superbe gloire. Une nappe de poussière qui couve, S’infiltre dans la foison secrète De mon jardin embrasé.
L’été qui expire ne tarit pas En moi des attentes Vers une nouvelle fraîcheur apaisante. Et je garde closes les fenêtres De mes yeux ombragés.
Rien Seule une chaleur Epuisante règne Dans ce brouillard calfeutrant.
Au rebord de ma fenêtre Un pigeon roucoule Entre des brindilles sèches.