Tu es là, dans cet espace là, grandeur nature, Avec moi Tous deux ensemble, Mais tu es assis en face ; Tu me racontes sur Pise et Venise, J’écoute – Et mes mains – n’écoutent pas Demandent – silence aux paroles Formulent en sourire Ne proférant pas un son, Et mes mains, chuchotent un élan - Sans un mot – sans un geste - Qu’un murmure des lèvres.
Elle tourne, tourne et galope l’aiguille intrépide Dans l’écran de l’heure ingrate Des ronds, sans cesse des ronds, Des ronds vertigineux et rapides… Mais chez moi demeure seul un cercle vide et béant.