Le silence règne dans la rue à cette heure. La rue s’est vêtue dans les ténèbres De toilettes romantiques pavoisées de chants soyeux. Quelques petites tables rondes, Des sièges de bois marron comme celles que vendait mon père J’étais ici, j’étais là-bas, j’étais seule. Des couples étaient assis étreints par la musique, Sirotant un café, à la flamme d'une bougie satinée Qui vacillait entre leurs regards. J’ai écouté l’écho de mes pas fouler seuls le trottoir sans Je me suis réunie avec les ombres des arbres placides et mu Ils étaient sombres, plus sombres encore Dans la pénombre de ce doux soir d’automne.