Le vent siffle entre les fentes De ma fenêtre, Il siffle avec allégresse et pas mal d'arrogance. Il me parle De l'automne safrané qui s'éteint Dans le feuillage de ses jours.
Des branches qui se secouent Avec peine s'agitent et s'étirent Dans un murmure très doux De vert qui s'étale En tapis hivernal, Et écoutent son histoire.
Le vent siffle entre les fentes De ma fenêtre, Il siffle et me présente Une pèlerine de poèmes De feuilles roussâtres et de chrysanthèmes Pour couvrir mes épaules.
Tourbillonnent, tourbillonnent les mots Dans leur envol vers moi.