Mais que complotes-tu là-haut ? Mon cher ami souffle-moi donc à l'oreille tes volontés ! Tu te caches derrière tes étoiles imprégnées de vanité, Et m'envoies de mystérieux Hasards de ton espiègle cerveau
J'erre dans tes perfides messages, Mais jamais un soupir de ton Temps ! J'ai beau plonger mes yeux dans le vent, Je ne perçois toujours rien qui nage !
Même à travers les rayons de ce soleil, Tu ne te dévoiles et plus capricieux que la mer, Tu ronfles sous les abîmes tapissés de terres Et attends patiemment ta prochaine victime qui sommeille
Profondément dans les vices de sa Crédulité ; Serais-tu le Démon tant méprisé des dieux, Qui tremble à un seul de tes voeux Et qui cherche pitoyablement au dessus des nuées des archers Pour t'emprisonner à jamais avec ton frère Satan ?