Ses yeux sont comme une flamme vaporeuse Ôpâle et livide qui ondule tristement; Scintillante, parfois bleuté, parfois neigeuse Mais que cache-elle si mystèrieusement?
Son pelage luit comme une coulée d'argent Et ses narines et son flanc murmurent Des sons qui pleurent comme un enfant; Blanchâtres sont ses deux sphères d'air pure,
Mélancolique est ce regard vaguant Comme un vieux cygne fatigué, malade Et battant de ses ailes la froideur du vent Qui le fait ramer sans pitié jusqu'à la noyade...
Souffrant avec grâce elle pose ses sabots Sans geste brusque, ni de gémissements Mais, un sinueux chemin dévoilent un dos Exprimant l'expension de sentiments confus et troublants
La créature caresse affectueusement de son encolure Mon épaule, puis me regarde muette Mon reflet ne se sculpte pas dans la luxure De ses deux pièrres précieuses d'esthète,
Je ne peux pas lui parler , Mais dans ce paysage de silence Chaud et humide d'une petite larme de Rosée Je n'ais ni besoin de soupirer ni de faire de confidence.