Si je pouvais mourir sans fermer les yeux Pour ne jamais partir un soir vers d’autres cieux Pour voir tous mes amis tristes mais pas malheureux De me voir partir sans l’aide d’un de leurs Dieux
Un son sourd et lancinant résonne dans la chambre Un tic tac d’une horloge ou mon sang qui s’évade De mon poigner au parquet il prend une couleur d’ambre Le froid me saisi et dans ma bouche un goût fade
Des images du passé, je n’en revois aucune Comme si rien dans n’avait sut me marquer Un univers de vide qui ne m’a pas fait lacune Et mon regard est flou et mes gestes effacés
Des cachets d’aspirine pour mon mal à la tête Souffrance qui m’est égale moi qui voudrai périr Mais liquéfier mon sang accélère mon délire Maintenant je prie pour que cela s’arrête
Ma tête se fait lourde et le froid et prenant Ma poitrine est traversée par une douleur violente Mes membres sont engourdis, mon cœur latent Mes pensées sont absentes je pars de mort lente