Quand au son infernal des vagues ferlantes Sur les côtes des grandes ombres gisantes S'accroche les marins sombrés en perdition Dans le vacarme bruyant des prudes émotions
Silence mortel de chaque souffle perdu Dans les visions accablantes de chagrin corrompu Quand la houle entrelace le destin diabolique De l'emprise abritée crachant ses piques
A l'horizon, éternel symphonie salissant le navire De cette rage maritime qui embrume les soupirs Quand de son chant, caresse les fusions du bois S'écroule le mât d'un tourbillon de croix
Ames perdues se noyant dans l'infini océanique Qui pustule leurs cris d'algues chroniques Dans les noirs outrages de la mer qui crève Les ancres qui chavirent dans les abysses de sève
Lorsque l'écume blanchâtre en douce méditation Dans les coeurs abrégés d'une sombre salutation La paix règne sur les eaux troublées de la Mort Dans un sommeil qui s'éveille de son corps
Aux disparus de la brume lointaine et salée Qui s'efface au zénith de ces larmes brisées L'empire maritime transgresse l'équipage prisonnier De ses lames de crystal qui s'enfoncent pour tuer