Quand sa bouche caresse sa nacre douceur Dans les corps emmêlés d'une douce saveur La symbiose de la sève arrache des cris Des halètements de plaisir en fuite dans la nuit
Sous sa touche orgasmique et tentante à souhait L'abandon de l'éden aux matins embrumés D'un désir montant du calice acharné Dans les abysses de la toison offerte en beauté
Lorsque ses mains sur les pommes laiteuses De ses doigts frétillant l'entrée majestueuse Des soupirs chevauchant le chemin tracé Dans les entrailles lisses et douces à goûter
De sa langue humide chavire la fontaine En buvant chaque perle de miel, qui amène L'overdose du nectar tendre et naufragé D'un vertige fulgurant de passions déchainées
Quand les flots apaisent les impures supplices De la volupté des caresses à l'étoffe tentatrice Les corps s'entrelacent dans la source défendue Qui offre un repos silencieux à ces deux êtres nus