L’histoire commence ainsi Les farouches adjectifs qui pendent aux lèvres Des érudits Cimentent dans les pièces obscurcies La loi de la vie Le cerveau est une machine à huiler A dérouiller Pauvres de nous nos croyances immondes Le monde ne peut les nommer Mots vulgaires qui brisent les silences des chairs amoureuse Oubli de mon passé les autres me dégouttent Leur peau sent l’amer de la mort Je veux vivre libre de mes préjugés Et enfanter le nouveau Ma divine espérance frôle d’un regard mon inconscience Peur des âges L’enfer se nourrit Il grimpe ou il peut dans nos têtes il s’y loge le mieux Faucher les herbes mortelles Insuffler en grand nombre des parcelles d’oxygène Vivre Encore et toujours je prie pour un salut net Ma peau comme voyeuse Elle respire et sent Aux alentours ce qui est bon pour moi De côté mon désarroi et mon cerveau Je t’abandonne Digne de mon choix Je veux vivre pour moi J’oublie nos disputes Tu es petit Bientôt je suis moi.