O nuées d'aumône, sur ces froides fenêtres, Qui pleurez de plein droit en réclamant l'automne, Chantez vos requiems sous un air monotone, Calmant le long repos des défunts, des ancêtres.
Pleurez, grises nuées, calmez mon fol esprit. Vous, qui me rassurez de n'être point dehors, Me retirant l'idée,par le bruit,de la mort, Gardez mon esprit quiet en mon crâne son lit.
Longue coulée de boue sur un fond de bitume, Phénomène éternel, initiateur dui rhume, Fertile créateur, à la fois morne et gai,
Gardez donc nos repos, calmez les idées noires. O nuages pleurants, survive en vos brefs seins, Ce miracle si court : la beauté du destin.