En cette saison où les monts, verdoyant, Abritaient en leur creux une frêle cité, Dans une des maisons au dehors coloré, Un homme était couché, dormant comme un enfant.
Cet homme à l'air ravi ne souffrirait plus guère ; Un groupe demeurait, stupéfait, près de lui ; Dans le petit hameau circulait un sourd bruit ; Dans les prés alentours, lugubre était l'ether.
Le groupe était ému, émettait de longs pleurs ; Teints d'hiver en Juillet : gisait, mort, un des leurs -Le corps cloué au lit, l'esprit voguant au ciel.
Ah, le reverraient-ils ? ils amorçaient le deuil. Lui ne les voyait pas, couché dans un cercueil : La vie mouvant les corps, la mort dans les esprits.