Un siècle, un millénaire et aussi beaucoup plus Je les ai vus mourir, César et Spartacus, J’attendais sur la plage, écoutant fredonner La chanson de l’amour des oiseaux enlacés.
J’ai attendu ce soir, que tu viennes me voir, Que nos deux mains s’unissent seulement pour un soir Que, cherrant dans la nuit, les étoiles filantes Berceraient mon chagrin de caresses enivrantes.
Un éclair de lumière se dessine à présent, Au bout de l’horizon, au fond de l’océan ; Je t’aperçois enfin, mon ange adoucissant, Tout empli de fraîcheur pour me soigner du temps.
La lumière nous berce et nous prend dans ses bras Sur la plage béante, elle repart et s’en va, Tu t’allonges dans l’eau et je crois regarder Un volcan qui prend vie dans mon cœur enflammé !
Que j’adore écouter ton souffle de déesse, Notre séparation sera pleine de tristesse, Nous fuirons s’il le faut vers d’autres paradis, Et quitterons cette Terre où le ciel est bien gris.
Un siècle, un millénaire et aussi beaucoup plus Je les ai vus mourir, César et Spartacus, J’attendais sur la plage, écoutant fredonner La chanson de l’amour des oiseaux enlacés…