Ma si douce enfant J’y pense tellement A ton visage cette immense océan Dans lequel je fus noyé de bonheurs plaisants
Tes couleurs donnèrent vie au ciel Et à mon cœur un arc-en-ciel Ou je fus heureux comme père Mon enfant, je n’ai plus ces repères
Car j’ai trouvé en ce bas monde la peine iouie Quand ta fin m’a laissé si meurtrie T’es la muse de mes douces mélancolies De ces blessures qui deviennent des amies
Quel paradis a osé t’arracher à ma vie ? Cet enfant qui partit se coucher sans l’envie Et qui laissa place au froid et à la funeste nuit Mon enfant, ne croit pas que ton père t’oublie
Ce père qui par erreur t’as confondu à l’éternel Soit à jamais à mon cœur mon abeille, mon soleil Déifiant un monde éteint et sans miel Cœur en pleure, l’envie de l’éternel sommeil
Mon enfant, n’écoute pas mes pleures : ce ciel Et garde à ton cœur nos douces merveilles Je n’ai plus la force, ni le courage, ni l’envie De croire en ce monde qui sans cesse luit
De mirages et de divines comédies Mon enfant, sur ta tombe j’irai effacer Ces chagrins que tu m’as laissés Par ce beau matin d'été