Je pêche mes mots, mes perles d’eau, mes songes Au bord de l’onde fuyante et ses verts murmures Dans la prière à la lune argentée qui nargue la nuit Au monarque virevoltant dans les tiges des lauriers
Près des signes gravés sur les noirs galets séculaires Sur les ailes des nuages roses qui s’effilochent au loin Sur les cils d’un froid soleil tournoyant dans les limbes Dans les yeux d’un loriot traqueur d’amantes vertes,