Trois cents arbres vêtus de rouge, de jaune et d’orange Étendus sur une plaine où le vent brosse les feuilles. De telles mélodies comparables au chant des anges Une telle image dont la grandeur atteint le seuil.
Les rivières qui coulent en ce pays écarlate Ne reflètent que nos rêves embrouillés par notre être. Le ciel rouge parsemé de nuages par strates, Il n’est pas une réponse mais seulement une fenêtre.
Ce n’est pas un monde qui nous apparaît à la mort Mais bien un idéal que la pensée nourrit, D’y croire en ce monde écarlate, on aurait tort Mais d’y vivre serait une incontestable utopie.