Que m’importe la haine, l’envie et la fureur Les jardins opulents, la douceur des velours Que m’importe la grâce, joyaux et beaux atours L’excès et la puissance sublimés à chaque heure.
Le ciel est un dôme aux astres flamboyants Pour qui sait l’apprécier à sa juste valeur Il se dévoilera à chacun à son heure Irradiant sa beauté sous nos regards fuyants.
L’aube est née de tes bras portant comme un soleil Notre amour grandissant ; m’arrachant au sommeil Quand le désir naîtra, tu viendras l’apaiser
De l’écume des flots aux neiges éternelles Je deviendrai pour toi déesse maternelle Et tu me donneras le plus doux des baisers.