J’aimerais devenir l’espace d’un instant, Tel un Faust bienheureux détenteur d’un pacte La clé de tes pensées, l’ombre de tes actes Le reflet dans tes yeux qui se meurt juste à temps.
Porter à mes lèvres le bord du calice, M’enivrer de tes sens à en perdre mon âme Le désir permet-il qu’en son nom je me damne Pour mieux me condamner en cédant au délice ?