On m’a toujours promis que j’irai mieux demain Que je souffle la vie, qu’il faut garder espoir Que ce monde d’amour qui me tend ses deux mains Ne deviendra jamais un torrent de ciel noir.
Combien ai-je rêvé de grands espaces verts De fleurs et de printemps pour courir dans les blés D’en finir un beau jour de ce maudit hiver Qui dès mon enfance m’a toujours accablé !
Je connais vos regards qui souvent me mentent Vos yeux durant la nuit viennent et me hantent Et mon corps malade espère s’envoler
Quitter ce monde blanc noyé dans la terreur Pouvoir fermer mes yeux à toutes ces horreurs Plu haut que les oiseaux, j’aimerais tant voler