J’ai laissé dans mon cœur mes pieds enracinés Dans ce pays lointain aux arbres flamboyants Mon esprit tourmenté de souvenirs bruyants S’exhale dans la moiteur des rythmes déchaînés.
Aux sources du Congo, l’eau se transforme en or Tel un objet précieux, fragile et dérisoire Si les lèvres sourient rien qu’à l’idée de boire C’est parce qu’ici se tient notre plus grand trésor.
Des feuillages à foison aux terres arides Des matins poussiéreux aux soirées humides Les rois sans royaume laissent le temps passer
Et mon âme d’enfant guidée par la chaleur Comprendra dès l’instant quelle en est la valeur Et sous l’arbre pensant viendra se prélasser.