Le soir,au coin du feu, j'ai pensé bien des fois A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois Pendant les triste jours de l'hivert monotone, Les pauvres nids déserts,les nids à l'abandon Se balanceent au vent sur un ciel gris de fer. Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver Pourtant,lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs petits et delicats squelettes Dans le gazon d'avril, où nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?