La ville où tu n’es plus se rend devant l’hiver sur l’eau le ciel s’enfuit en rimes et en vers je me souviens du bruit de tes pas dans les rues je me souviens des rues où bruissait cette vie décembre en peine la Seine en cendres ce soir qui tombe
la ville où tu vivais sous le signe d’avril a dévoré tes pas a détissé le temps les printemps les étés les souvenirs fragiles étaient-elles si belles les neiges d’antan un pas qui glisse et qui s’efface et le soir tombe
la ville où je demeure en a vu des comètes des passants dont les yeux caressaient les étoiles tu as passé ici tu es cette ombre pâle qui résiste à l’oubli qui frappe dans ma tête tu partis de la ville et n’y revins jamais de cet avril brisé jamais ne reviendras