A toi quelques mots, à toi quelques vers, Quand il est sombre, mon univers. A toi ma feuille, mon amie, Ce que je ne peux confier à mes ennemis. Je vis, je soupçonne que je vis, Les détours égalent la vie. La noirceur de la nuit se trace à l’horizon Dés l’âge de six ans. Je ris du malheur, je ris de bonheur, je ris de la vie Quand je vois du même œil le bon et le mauvais. Combattre, faire sortir un cœur de la bise Des sentiments qui ne se fait jamais, Fait vivre un cœur dans la brise Qu’il dorlote à jamais. C’est dur de combattre l’absence Dés l’âge d’innocence.