Quand on se lève le matin, Que par réflexe et inconscient, On regarde ce qu'il contient, On omet de le gratifier de ses présents.
Quelle lacune que cette inattention que lui porte, Alors que le frigidaire est si généreux, De conserver tous nos aliments de la sorte, Pardonne notre froideur ô frigo chaleureux.
C'est offensant de ne pas le remercier, Gardant nos picards qu'il sait si bien congeler, Abjecte et ignominieux que ce mépris, Envers l'altruiste et dévoué frigo mon ami.
D'ailleurs quel insulte que ce surnom frigo, Toi qui est indispensable à la survie, De nos glaces, nos yops ainsi que nos Ice Tea®, Et qui veille sur nos coca-cola-zéro®.
Tachez donc de faire grâce à sa majesté, Qui par clémence ne cesse de congeler, Et décorez-le de magnets pour sa bonté, Divin frigo qui garde nos desserts au frais.