J'ai la voix des forêts tropicales. Le tronc sauvage des oiseaux migrateurs. Quand le vent boréal a tout ravagé sur son passage. Qu'il ne reste plus que l'écorce du cœur.
Plus aucun sourire pour guider mes pas trop lourds.
Je ne marche plus mais je plonge aux rues sans bras D'une Chine de ciment et de labour.
Qu'elle valse restera t-il pour guérir les âmes amantes? Qu'elle arc-en-ciel unifiera les îles désertes?
Serait-ce tendre les bras à l'impossible Que dans tes rêves je me glisse?
Que tu sois ma Chine toute entière.
Même si mon pas est fragile Et navigue dans le sens contraire du vent. Je ne veux pas te perdre en larme Comme un chien errant qui n'aspire qu'aux malheurs
Je veux goûter à la tranquillité des bourgeons. Décloisonner les murs qui t'entourent. Forger mon asile de poussière Jusqu'à ton ventre de printemps.