Les chiens sont dans la rue Les chiens sont dans la rue La rue pue Les chaines sont en crue Des crues qui ne croient pas aux grues Pas même aux grues qui puent Aux grappins, aux larbins, aux lapins (qui puent), aux hamacs et aux chiens.
Les chênes sont enchainés Les chiens se lassent d’être en laisse Et la ménagère souffre parce que son fer à repasser ne l’a pas tant libérée que ça Elle qui ne boit pas, qui ne fume pas (mais qu’est ce qu’elle sucre) Heureusement que le mari est là pour fumer la pipe ; ou le reste Et promener le chien Car si on devait compter sur la femme le tabac resterait sec et le chien serait promené par des soucis.
Les chiens tirent la chasse Les chiens fuient la chasse C’est fatiguant Une chasse qui fuit Qui fuit ses problèmes, blême Pendant ce temps les chats se promènent Seuls, forcément Eux aussi ont leurs sushis Du riz pas drôle, un fer à repasser qui crache – quand il ne joue pas a cache-cache, des chapitres qui font marrer tous les paragraphes.
Les chiens font du tricot Du tricot font les chiens Et c’est bien comme ça A chacun sa cadence et les cochons seront bien garés Il faut dire qu’ils se garent comme des porcs Qu’est ce qu’ils doivent se prendre comme prunes dans la truffe Des prunes truffées d’amandes Drôle de musique Jouée sans concession Impudiquement.
Les cochons sont mal élevés Les cochons sont bien élevés D’au moins 50 cm Le double quand ils sont en forme Ou quand leur queue volée parfois de façon inconvenante par quelque ivrogne voulant ouvrir sa bouteille de rouge qui tache est en forme (de tire-bouchon pratique pour ouvrir sa bouteille de rouge qui tache) Et après on dit que les cochons sont sales Ils sont juste victimes de pauvres soulards Pauvres cochons, bien fait pour eux Amen.
Les cochons sont des moutons Et vice versa Sauf que les moutons ne sont pas roses Et que leur laine ne se retrouve pas au rayon frais du supermarché avec la couenne autour Alors les moutons sont plus malins Ils ont compris, compris qu’il fallait suivre Suivre pour survivre Et inversement. Les moutons ont le cœur friable Librement envouté par l’occulte charme Du mouton noir qui a du chien.
Et ce n’est pas la ménagère qui dira le contraire.