Quand tu me caresses le coup d’État, ça me rafraichit la clinique Quand tu me détricotes le charabia, ça me fait danser le marsupial Quand tu me sutures le scoubidou, ma vieille, je deviens fou. Est-ce qu’on bronze encore dans une cabine de tracteur ?
Quand tu me grattouilles la sépulture, ça me fait pousser des yeux de chat Quand tu me dévisses la gratitude, ça réveille mes oreillons Quand tu me pommades l’opinion, ma vieille, je deviens con. Est-ce que très tôt on peut jouer du sitar ?
Quand tu me décolles le traversin, ça me renverse la chamade Quand tu me dégraisses à l’huile de coude, ça m’enhardit le fond marin Quand tu me restitues l’épave, ma vieille, je deviens grave. Est-ce qu’on a tort quand on sait qu’on n’a pas raison ?
Quand tu me palpes le détour, ça me chatouille la commode Quand tu m’écartes la raison, ça me regonfle les rouflaquettes Quand tu me revigores le tempo, ma vieille, je deviens marteau. Est-ce qu’un chat peut l’avoir dans la gorge ?
Quand tu me perturbes l’été, c’est qu’il est temps d’arrêter Quand tu me rappelles au sourire, c’est qu’il n’est plus temps de souffrir Quand tu me rôtis le moral, ma vieille, je deviens pâle. Tu seras comment, toi, quand tu seras vieille ?