Posée près d'une larme une chanson baiser Au creux de mon oreille est venue se nicher Dans mon cou frissonnant tes cheveux sont la pluie Tamisant de tes yeux la lumière qui luit
Ah laisse encore mes doigts ruisseler sur ton dos Descendre sur tes reins en mille gouttes d'eau Cambre toi toute belle que s'adressent au ciel Les prières inaudibles de tes tétons de miel
Au vent de nos désirs que se gonfle la voile Poussant le beau navire voguant vers les étoiles La voile blanche et douce de ton ventre de neige Dans la trop brève nuit que l'aube désagrège
Le papillon secret aux douces ailes roses Abrité brunement entre tes cuisses closes Aux fous palpitements aux battements farouches Dans un dernier sursaut s'est rendu à ma bouche
De la nuit incendie il ne reste que cendres Une mélancolie que le matin engendre Ma lèvre tuméfiée de t'avoir trop goûtée Un échange furtif d'aurevoirs chuchotés