Elle me réduit en cendres et m'éparpille au vent Je ne suis que poussière dans le creux de sa paume Si légère poussière son souffle qui embaume Me déverse et m'exhale sur son corps en rêvant
Sa paume lit froissé où je dors avec l'or Des étoiles pensives qui s'y sont abritées Sa paume aux draps lilas où nos mots inventés S'entrecroisent en jets d'eau dans les traits de nos sorts
Que ne suis-je poussière dans ses doigts en corolle Elle sait me tenir ou bien ouvrant sa main Faire que je sois semence au gré de son dessein Je vogue sur son souffle je deviens sa parole