Vos
poèmes

Les longs jours d’été où le soleil accable

Tout le pays jaunissant dans un lourd silence,

J’irai pas-à-pas, à travers le village,

Seul je partirai vers les champs craquelés.



Je battrai la campagne et trouverai l’air frais

Dans les bras des grands arbres au cœur de la forêt.

J’irai jusqu’au ruisseau, au cœur du cœur du bois,

Où nous nous arrêtions pour chercher la fraîcheur.



Alors j’arriverai sous l’arbre où ta pierre git.

Ta pierre que j’ai posée, sculptée, de marbre gris.

J’effleurerai les lettres du bout de mes doigts.



Et dans toute la forêt résonnera ton nom,

Que je dirai doucement dessous les frondaisons

Des arbres arrosés par les larmes de mon cœur.