Armoires et placards se souviennent encore De ces soirées tardives où rires en éclats Soulageaient les peineux du fardeau carnivore D’un quotidien morbide en tristes apparats.
De galants inconnus en mari abusé La vie se galvaudait, la mort se déguisait Faisant fi de misère et du temps gaspillé Il contait sans compter, le malheur arasait.
Mais à l’automne un jour, sans rien dire il s’est tu En final héritage à ses amis laissant Ses bons mots en partage au soleil déclinant. Larme de bonheur, sur mon cœur dévêtu…
Tel il naquit tel il mourut, Libre de haine rempli d’amour.