Et les mots d'alors quand son ange s'est envolé Que la tristesse empoignait son coeur blessé Derrière le banc de pierre glacé Quelques vers quelques rimes pour le consoler
Je me souviens de cette annonce d'un soir Après nous avoir conté son calvaire De ce petit bout de lui en espoir S'envolant au dessus des grilles de fer
Le coeur serré les mains tremblantes Le portail fermé par un cadenas Les missives derrière le banc absentes Le chagrin a eu raison de toutes ses joies
Puis une fleur que le temps esquisse Son retour s'est voulut en douceur Le voilà seul, et l'espoir dans l'abysse Nous étions là pour consoler son cœur
Le temps soigne les plaies ouvertes Tout en gardant en son âme la tristesse Écrire seul n'épargne pas la souffrance, certes ça lui fait du bien les mots qu'on lui adresse
Un jardin à l'abandon et le moral se meurt Quand le jardinier plongé dans la souffrance N'a plus ce petit plus au fond de son cœur Qui fait que l'espoir lui dit, lève toi avance
Dans la solitude se forge le chagrin Quand son enfant s'en va vers l'inconnu Vers cet ailleurs donc nul ne revient Dure est la vie envers un papa perdu