À vous autres mortels, jeunes ou vieux qu'importe, A l'abri de l'écran d'un sombre ordinateur. Riez de voir s'enfuir par cette infâme porte Celui dont votre fiel a consumé l'ardeur!
Comment peut-on punir et blâmer de la sorte Par les mots , les discours sans réelle valeur D'une foule implacable et fourbe qui colporte Jalousie et mépris pour un sublime auteur?
Vous n'avez pas le droit de juger ses pensées, Le poète a besoin d'écrire librement Ses affres, ses regrets ou son ravissement.
Laissez- le nous offrir ses rimes nuancées, Que sa plume s'élance au souffle ému du soir ! Écrire c'est la Vie, écrire c'est l'Espoir !