Passez votre chemin, chez moi c'est une impasse : Il n'y a, par ici, qu'une ombre qui trépasse Les badauds, les curieux, vous n'y verrez plus guère Qu’une maison hantée par une âme en jachère.
La porte est verrouillée, les contrevents sont clos, Les poules ne sont plus enfermées dans l’enclos, Le chien s’en est allé rejoindre sa maîtresse ; Je ne sais s’il est mort de spleen ou de vieillesse.
Sans elle je ne suis que l’ombre de moi-même, Un vieillard fatigué, effrayant, le teint blême, Elle était celle qui faisait battre mon cœur.
Depuis qu’elle n’est plus, il se tord de douleur. Si vous êtes venus pour me tendre la main, Le portail est fermé, passez votre chemin.