Dans un endroit fuyant les cris de la misère, Idyllique le jour, pittoresque la nuit, Où nul ne se plaindrait du vacarme et du bruit, J'ai trouvé le bonheur dans mon nid solitaire.
Que j'aime les bienfaits d'un lieu tranquillisant Loin du monde cruel inondé d'amertume, Reptile sans pitié dégoulinant d'écume, Comme la vie est douce et le calme apaisant !
On a tous dans le cœur un désir qui sommeille : Remonter le courant du présent à la veille Pour éprouver ce jour un nouveau sentiment.
Et là, dans ce berceau comme une parenthèse, Enfin, je connaîtrai la seconde genèse Que mon âme espérait sans y croire vraiment.