L'ombre du souvenir ondule sur mon âme En ce jour de septembre aux effluves d'avant, Il était une fois le vestige émouvant D'un regard familier: le trouble d'une femme.
Se peut-il que survienne un écho du passé ? Qu'un visage, une voix me rappellent sans cesse Le reflet captivant d'un amour de jeunesse Comme un souffle pervers sur mon cœur angoissé?
L'image du miroir se réfléchit aux songes Douloureux et cruels de mes rêves déçus, Ces élans de chaleur que je n'ai pas reçus, Des promesses, toujours, un fardeau de mensonges.
Par des gestes, des mots qui veulent me charmer, Sa fièvre que je pense amoureuse et vibrante Ravive dans mon coeur une braise mourante, Mais, d'avoir trop souffert, je ne veux plus aimer !