Vous êtes la plus belle Napée Ô grand jamais, terre n'a porté Comme vous, si jolies beautés Vous êtes la plus belle Napée Qu'il m'ait été donné d'admirer
Un regard, un mot me fait vibrer, Me fait frémir et m'élever Quand il vient de vous réunissez Toutes les couleurs, les mélangez, Créez le blanc ; dame pureté
Me promenant une nuit d'été J'en vins à regarder les arbres Ils me fixèrent d'un air sévère Et perçant, et ils me déroutèrent
La robe d'une demoiselle que j'ai Effrayée en arrivant sans bruit Derrière elle, me rappelle votre cou Blanc et sucré dont l'odeur rend fou
Le ciel était comme vos cheveux Sombre et profond comme l'ébène Il ondulait délicatement Et Ô flottait langoureusement
Les étoiles dans le ciel, comptez Vous saurez combien d'éternités J'aimerais passer à vos côtés.
Métastase
Cette horrible passion, cette souffrance Issu d'une - hélas non partagée - romance Va-t-elle irrémédiablement tout infecter ? Tout comme de la cigüe, tout empoisonner ?
Mon pauvre cœur saignant me fait amèrement Regretter sentiments et douce vie d'avant Antéros pourquoi es-tu toujours à roder Autour de moi ? Ô Mon dieu toutes ces années
Ne t'ont-elles pas satisfaites ? Combien de journées Et de soirées vas-tu encore me tourmenter ? Je t'invoque Mnémosine, plonge ta main en moi Arrache l'affreux cancer sanglant avec joie
Ah, de quel droit ? Je n'ai pas de maître ! Que crois-tu ? Sous prétexte que tu es divine et que tu Cristallises tout je devrais te laisser mon cœur ? Fi donc ! Je te le jette à la figure sans peur !
Je t'en prie ! Plante s'y des aiguilles à chaque fois Que j'entends ton prénom, je te vois, pense à toi