La Dame Rouge (Extrait)
Elixir
Je ne puis plus, ma vie, sans vos yeux, imaginer ;
Sans votre regard tendre et tellement joli.
J'aime tant sentir votre corps et ô le rêver
Contre le mien pour l'éternité. A l'infini,
Passionnément je vous aime, jusqu'à la folie.
Votre parfum, tout votre être me met en émoi.
Non je ne bois plus le calice jusqu'à la lie
Et à aucun moment je ne regrette mon choix.
Cet amour, ici, j'en fais la profession de foi,
C'est un ange me transcendant, et je suis comblé.
Jamais pour sûr, aucune autre femme, plus de joie
Ne me donnera. Mon ambroisie, ô ma Hébé !
Mais un jour, se terminera ce conte de fées
D'une manière où d'une autre, la vie qui nous lie
Nous séparera, ainsi elle agit : sans pitié.
Hélas ! Chaque seconde écoulée nous détruit
Cronos, épargne-nous ! Donnez-nous plus d'ambroisie
Dieux anciens ! Hadès une fois, oublie tes lois !
Elle est mon élixir, sans elle je péris
Des deux morts. Quoi ! Effacez ces sourires narquois !
Cet amour, ici, j'en fais la profession de foi,
C'est un ange me transcendant, et je suis comblé.
Jamais pour sûr, aucune autre femme, plus de joie
Ne me donnera. Mon ambroisie, ô ma Hébé !
Eh ! Alors ? En vain j'essaye de les raisonner ?
La vie continue de déborder ma chérie,
Nous échapper ; avec lassitude de couler
J'ai échoué, ô pardonne-moi je t'en supplie !
Pour le moment, profitons de chaque instant en vie
Ensemble, ce sont des bénédictions ; mois et mois.
Et lorsque la fin sera là, nous irons au lit
Ensemble, calmement nous allonger, sans effroi
Cet amour, ici, j'en fais la profession de foi,
C'est un ange me transcendant, et je suis comblé.
Jamais pour sûr, aucune autre femme, plus de joie
Ne me donnera. Mon ambroisie, ô ma Hébé !
Douce addiction à votre peau de velours.
Quand bien même le temps ne peut être suspendu,
Je crois en cette phrase qui nous est apparue :
"Même la mort ne peut vaincre cet amour".
