Amazone, fleuve au long cours Sans fin et sans détour Ton sillage nous entraîne Au fond de la forêt lointaine.
Volga de mes amours exquises L’hiver te transforme en banquise Tu reviens à la vie au printemps Pour la joie des amants.
Sombre Tamise, tu gardes précieusement Les secrets de la couronne et de navires engloutis Dans tes eaux grises, longtemps On t’a appelé Death river, celle qui prend la vie.
Mississippi, river of song, Tu nous fais swinguer Alors retentit le gong D’un charleston endiablé.
Magique Yangzi Jiang, de l’Asie ancestrale et divine Tu jaillis de la puissante Himalaya sans faille Pour répandre ton eau cristalline Dans la fourmillante cité de Shangaï.
Carrefour de l’Europe, toi le Rhin si énervé Tu franchis les montagnes enneigées, Les massifs de schiste et de rocaille Au chant de la lorelei.