À corps perdu je me lance à l’intérieur de moi À la rencontre de mon néant À la recherche des «pourquoi»…
Face aux ténèbres, je crois reconnaître Ce qui n’a pas de mots Ce qui est source de maux De l’existence, j’en recherche le maître
À genoux, j’attendrai… Sans que les pensées ne se fassent vices J’attendrai… Du matin… les prémices…
Démon de minuit, déesse de la nuit Sorcière du jour, ombre furtive de l’amour Qui suis-je ? Je ne sais Dans le silence, je m’enfuis Le cœur muet…
Je garde toutes ces belles images Ces illusions Ces milliers de pages Noircies de mon sang Tâchées d’amertume « Ne la secouez pas…. Cette femme est remplie de larmes… »
Mais le cœur a ses sourires Que la raison ne peut connaître En mes idées, l’espoir ne peut mourir Car de mes cendres, je ne cesserai de renaître
La mort n’emporte que ceux qui sont déjà éteints Elle ne peut prendre les âmes immortelles Elle voudrait peut-être me voir en son sein Que danse loin de moi cette péronnelle !