Un destin qui s’échappe Un sourire qui s’éteint La mort surgit et nous attrape En nous prenant par la main
Ces derniers instants où les yeux Expriment ce que les mots ne peuvent dire Désormais ce moment connu d’eux N’aura d’avenir que dans le souvenir
L’âme qui pleure du mal qui l’étreint La voix chargée de vains sanglots Oublié hier, oublié demain L’heure tourne, vient l’éternel repos
Repassent alors dans les mémoires Tous ces instants passés ensemble Et dans la magie triste du soir Les pensées stagnent et le cœur tremble
À quoi servent la révolte ou les questions ? Où donc mènent les discours, la rébellion ? Il faut continuer d’avancer, aller de l’avant L’esprit peiné, mais le cœur confiant