Ce sang qui bat dans mes veines Coule et se brise à ta pensée Les battements de mon cœur s’interrompent On entend au loin une douce louange
Je cours à perdre haleine après tes silences Et pour ne jamais oublier mon credo Je garde en mémoire le chant de ta souffrance Où se mélange le chant des oiseaux
Ce sang qui coule rouge et noir à la fois Me rappelle toutes ces promesses Que je faisais aux autres et à moi-même De peur que plus personne ne m’aime
Ce poème inachevé m’interpelle Un caillot de sang s’y est formé C’est dans son écriture, étrange rituel Que j’y retrouve ma sérénité
J’écris, j’écris comme pour donner ma vie Je meurs, je meurs comme pour la sauver Il ne suffit pas de clamer ses envies Mais de se battre pour les concrétiser
Ce poème n’aura plus de fin Car son achèvement se trouve en moi Il suivra le même destin Celui de laisser la trace de mes pas