Ce chant mourant doucement sur mes lèvres, Narre mon existence si brève… La question m'effleure et me torture, Comme le vent glacial et sa morsure, Que me réserve donc mon lendemain, Pourrais-je choisir entre espoir et chagrin ?
Je ne peux retenir mes pensées, Qui voltigent ça et là à leur gré, Elles rejoignent parfois de lointains inconnus, Où seul le néant est perçu.
Fredonner encore le chant de la mélancolie, Sur les prismes de la vie, Redonner force à mon imagination, Et retrouver mille et une sensations.
Que le destin me fasse un signe, S'il m'en croit suffisamment digne, Que le rictus de mes artères, De mes maux à jamais me libère.