Ami ! Malgré nos cœurs endormis Nos horizons trop souvent définis Viens clamer en nos maisons Le chant de ton étrange déraison
Fais entrer l’infini dans notre vie Vaste demeure où ton silence nous lie L’absence de mots en devient assourdissant Tandis que nos sens t’appellent, impatients
Emportée par un vent de tragédie La mélodie renouvelée de ta poésie Tel un baume sur nos blessures Elle nous relève dans un murmure
Les mots prennent forme sous ma plume Exquis balbutiement de ce que je suis Toi seul peux chasser la brume Qui se forme quand je te lis
Lorsque l’infini devient passion Le ciel se déchire Les astres implosent sous la pression L’univers ne tient alors plus qu’à une chanson Celle de ton cœur et du mien, à l’unisson