Ses flots adoucissent mon âme Et l’emmènent sur des chemins inconnus Où mon cœur de femme Est mis à nu
Je reste des heures à admirer Ces milliers de diamants dévoilés par la brise Et le soleil brûlant Prismes d’une beauté inoubliable Ils me révèlent ce mystère insondable Qu’est la vie et ses affluents
Mes yeux s’ouvrent alors sur la nécessité D’agir et de vivre sans cette violence Engendrée par les tourments et les questions Qui hantent parfois nos existences
Il suffit de s’imprégner du cours tranquille Que poursuit la Sorgue au fil des ans Pour ressortir heureux et grandi De cette muette contemplation
Coin isolé du reste du monde On vient de loin rechercher cette paix Éphémère promesse de ses ondes Aux sublimes reflets
C’est un paradis terrestre Un enchantement pour mon regard Et lorsqu’arrivent les jours funestes Son souvenir me rend espoir
Puissé-je encore longtemps Suivre ce sentier qui mène au gouffre Lieu envoûtant où tout commence Des plus belles trêves… Aux plus folles espérances