Son cœur a cessé de battre, foudroyé Au milieu de l’allée du Moulin et de ses rosiers Te laissant seul, éploré Par le départ de ta bien-aimée
La fulgurance inouïe de la douleur La déchirure d’un esprit qui se meurt Aragon, tu as su malgré tout Relever la tête et rester debout
Cette main qui ne se posera plus sur la tienne Avec ce doux accent lorsqu’elle parlait… Comme elle a dû être grande ta peine De perdre celle que tu aimais
Tous ces mots jadis murmurés Aux frontières d’une autre contrée S’envolent avec elle, cher amour S’envolent malgré toi pour toujours
Ta vie durant, tu as chanté Elsa et la France La fidélité à la patrie et à la femme aimée N’est-ce pas au final le même amour ? Le même combat à mener chaque jour ?
Le cœur d’Elsa s’est brisé Entraînant avec lui une partie de votre histoire Et c’est dans ce pan encore inachevé Que tu continues de te mouvoir