C’est avec des trémolos dans la voix Que je vibre au plus profond de mon être Clamant tes mots, admirant ton pas De mes cendres je me sens renaître
Je me plais à jouer sur les cordes de la vie Mêlant ma lucidité à la tienne Quelques fois je ne sais plus ou alors je dérive Attendant que le printemps revienne
On mise notre existence sur un lancer de dés En mettant en jeu notre propre intégrité Mesure-t-on l’importance d’un silence ? Comprend-on que la vie comporte des échéances ?
Suspendue au murmure de tes lèvres De mon marasme soudain j’émerge Ce bel canto qui adoucit mes mœurs M’aide à me sortir de la torpeur
Rien n’effacera le mystère De tes mots parfois graves parfois dansés Car le chant de ton âme n’a pas su se taire Nous en sommes tous subjugués